Lès cayaus

C’est le surnom des gens de Doische.

Peut se chanter sur l’air de « les copains d’abord » de G. Brassens.

Si on peut dire des-Ardennais,
Qu’ils sont têtus comme dès ânes !
Lès gens du côté de la « Pature Jèlike »,
C’est bien des bourriques !
Ce ne sont pas pour ça des mécontents,
Ils seraient plutôt des braves gens,
Mais ne dites pas à une personne de Doische,
Ce qu’elle ne veut pas connaître !
Qu’ils habitent derrière le château,
À la « Pireûse » ou bien au « Crèstia »,
Près de l’église, dans toutes les pierres,
Ce qu’ils vont vous dire :
Nous sommes tous de notre pays,
Content et fiers d’être d’ici,
Depuis toujours, nous sommes de Doische,
Ça il faut le reconnaître !
Si on reste près des grenouilles,
On ouvrira grand les deux yeux !
Si on va aux « R’tondus »,
On a tout vu !
Il y a des champs à perdre haleine,
Et dans les bois, il y a encore des chênes !
Vous pouvez venir faire un tour à Doische,
Car c’est à connaître.
Qu’on soit Cayaus ou Cabouyaus,
On a la tête dure, on a la tête dure !
Qu’on soit Cayaus ou Cabouyaus,
Dure comme un caillou !
Depuis toujours nous sommes de Doische,
Ne dites pas non il faut le reconnaître,
Qu’on soit Cayaus ou Cabouyaus,
Nous autres, on est de Doische.

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